• Mais comment te dire....

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    J'ADORE CES COLLANTS.

    Je les adore.

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  • Je ne sais plus quel soir où je blouggais à l'aveuglette, je me suis retrouvée à regarder les derniers reportages du photographe de déco méga branché, qu'on reverait un peu qu'il nous dise un jour qu'il vient prendre des photos de notre gentil petit appartement. Ouais The selby . Bon la grande majorité des appart - maisons - bureau - placard à balai sont à tomber parterre c'est pas le problème.

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    Attends, regarde deux minutes tout de même dans quel genre d'endroit on peut arriver à vivre quand même...

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    Concernant, la dernière photo, je crois rarement avoir déjà vu quelque chose qui me plaise autant. J'ai des idées assez arrêtées en matière de décoration, je n'aime pas bien ce qui fait "choupinet" ou "rigolo", je préfère les ambiances très urbaines, bien rangées, les gros tapis persans, le noir, le rouge, le transparent et surtout... la recherche et le confort. Je crois qu'il n'y a pas plus dégueulasse à mes yeux que l'appart meublé ultra moderne avec un canapé tout raide sans coussin, une table basse sans le moindre effort de décoration dessus et tout le "confort moderne" : ecran plasma, Wii et compagnie, hauts parleurs je sais pas quoi, dolby surround à la con et tutti quanti. Et genre trop bonne idée ma chérie, on va peindre un mur de l'appart en prune, comme dans D&Co et on va foutre une cheminée en sticker dessus. Au secours.

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    Bon bref, tout çà pour dire que çà fait du bien de voir des gens raffinés qui aiment arranger leur maison selon leur ésthétique personnelle, TRES personnelle et recherchée. Construire son ésthétique personnel c'est compliqué. C'est comme pour la mode ou pour apprécier la peinture, il faut en avoir vu beaucoup et s'être donné la peine d'être curieux, d'observer et de rechercher les choses. On est plus dans les "cases" du beau dont nous abreuvent les grosses chaines de magasins de déco à la Maison du monde et compagnie, on est bien au-delà. 
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    Ohlala c'est chiant aujourd'hui!!!!
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    Ouais pardon, revenons à nos moutons. A savoir arriver au vif du sujet, aka Inès de la Fress...
    Déjà matte le bureau. Sans rire, j'aimerais bien passer ma journée à dessiner des motifs sur des pompes Roger Vivier avec Inès moi.
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    Cà doit être relou d'être aussi photogénique....

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    Si j'avais passé l'aprem à faire des coloriages avec Inès ben dis toi que le cendar "faire du sport" je l'aurais tiré.
    Entre autres.
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    Bon ok, ok c'est bien bien tout çà. Maintenant tu sais que pendant que toi tu vas faire des amalgames à des patients qui sentent le poney entre la solution hydro-alcoolique, un tabouret dont les roulettes sont coincées depuis 1991 et un vieux scialytique réparé avec du scotch, ben Inès elle colorie et passe des coups de fil dans un bureau rose Barbie entourée d'oeuvres d'art et de chaussures hors de prix. Non en effet, dans la vie, ya pas de justice.
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    Mais çà à la limite, c'est pas bien ce qui nous intéresse je t'avoue.
    Retour sur image.
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    Droit devant toi. Pantalon. Velours. Couleur... couleur genre framboise écrasée. Cigarette.
    Porté avec des ballerines rose bonbon et un pull châtaigne.
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    Juste magnifique.
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    Fait partie de mon dossier "introuvable". De près ou de loin je ne trouverais JAMAIS un pantalon cigarette en velours framboise ecrasée. JAMAIS.
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    On passe aux photos suivantes?
    On passe aux photos suivantes.
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    Ahem... je crois que j'ose pas imaginer le prix de ce secrétaire en laque de Chine...
    Enfin dis toi que la botte aussi, si elle est exposée dessus c'est qu'elle ne doit pas couter 39,90 euros...
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    Spencer. Velours. Vert Gazon.
    Porté avec un chemisier noir et blanc et un petit gilet en daim caramel.
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    Les couleurs décidement... c'est une religion.
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    Inutile de dire que le spencer vert gazon en velours fait également partie intégrante du dossier (plein à craquer) "Introuvable". Et c'est chiant je t'assure.
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    2 commentaires
  • Je crois que la photo à elle seule se passe de commentaires...

     

     
    Chaussures Anastasia Radevich

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  • C'est marrant. Le soleil brille, le ciel est bleu et les températures ont grimpé d'un coup, et tout le monde grouille et souris. Mais que c'est doux cette histoire! Aujourd'hui j'ai même mis mes lunettes de soleil pendant cinq secondes (pour faire l'imbécile, d'accord...) Bref, ce petit printemps tant attendu et qui fait pousser les petites jonquilles sur les petits coins de verdure nous plonge dans un état d'excitation palpable... Même mon chat renifle l'air, les moustaches fretillantes. La saison des amours, voilà, c'est çà.
    Bon elle est où la fashion là?
    Attends.
    Alors je me ballade, le nez en l'air et là je regarde d'un oeil distrait la vitrine de Minelli. Minelli, comme l'a si bien expliqué Punky  http://www.punky-b.com/archive/2009/03/03/minty-b1.html#more, Minelli, ce n'est pas forcément une évidence. Mon oeil accroche tout d'abord les escarpins vert menthe de Punky, puis les mêmes en corail. Très beaux.

     

    Alors, je ne sais pas, je rentre. Et j'observe.

     

    On est d'accord, celles-ci aussi, elles tuent.


    Et ces petites richelieux... Plus chic tu meurs, très british, très Paul Smith.

    Et puis mon coeur s'arreta.



    Les DEUX couleurs, les deux paires.


    Alors, le doute m'habite.

    Parce qu'il y a aussi les bottines en daim bien souple cloutées chez Zara. Si, celles qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à çà :































     
    Oui ben voilà, le problème c'est qu'elles sont egalement indispensables.
    Oui, en fait il faut les 2. Les richelieux d'été + les bottes d'été.
    Il faut bien des chaussures pour le printemps aussi. C'est pas moi, c'est le printemps.

    En parlant du Printemps quand j'y suis entré, oui j'ai vu le trench panthère de Maje, dans ma taille sur un cintre, qui me parlait

     "Marie, regarde c'est ta taille! Tu sais la petite rousse dans la boutique rue Gasparin, elle t'as dit "olala yen a plus de trench, à Paris ils ont tout vendu, c'est une catastrophe! Il faut dire que tout le monde de la mode le veut, en plus de toutes les fashionistas!" et là, regarde, c'est ta taille! Viens, c'est 230 euros."

    Connerie de trench. Et puis à côté la petite robe t-shirt avec le cheval dessus. "Ohé, et moi, tu m'as vu? Tu voulais m'essayer, allez viens!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

    Nannnnnnnnnnnn mais ohhhhhhhhh! Lachez moi chez Maje ! Après tu vas voir, c'est la petite jupette en panthère rouge qui va me parler, et j'aurais plus qu'à me suicider dans l'escalator.
     
    Alors je redescends et puis je vais mater les sacs. Enfin les Jerome Dreyfuss en fait.



























    490 euros. Merci. "Mais t'as vu tu peux m'enlever mes franges et ma petite poche devant, parce qu'y a un zip!"
    C'est bon, shut up le sac, je t'entends pas.
    Je crois que son nom c'est Lucien et la couleur c'est Perroquet, ou un autre oiseau comme çà. Enfin, il y a le site, pour bien s'enerver.





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